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Le marché de l'art grec

Publié le , par Dimitri Joannides

Contrairement aux idées reçues, il ne se résume pas aux poteries antiques. Orfèvrerie, armes ou arts graphiques... petit tour d’horizon des spécialités.

Grèce, Attique, fin du VIe siècle avant Jésus-Christ. Tête de cheval grandeur nature... Le marché de l'art grec
Grèce, Attique, fin du VIe siècle avant Jésus-Christ. Tête de cheval grandeur nature en marbre blanc, h. 52,5, l. 62 cm.
Paris, Drouot, jeudi 7 octobre 2004. Boisgirard et Associés SVV. Mme Kervorkian.
2 849 000 € frais compris.
La grèce est beaucoup plus présente sur le marché de l’art que l’on pourrait le penser. Bien que de nombreux objets soient empruntés aux cultures européennes et ottomanes, en mobilier notamment, il en existe qui sont directement rattachés au folklore hellénique. La vraie difficulté est de parvenir à les distinguer d’objets fabriqués au Caire ou à Smyrne. En l’espèce, s’il arrive aux professionnels d’être dubitatifs, les collectionneurs avertis ne se trompent que très rarement. Ces objets typiques, très présents dans les ventes courantes, relèvent en majorité de l’artisanat. Les plus courus sont des boucles de ceinture d’un diamètre de 12 à 15 cm, en argent pour les plus belles, dont les prix varient de 300 à 1 000 € pour les plus communes et jusqu’à 3 000 € pour une exceptionnelle boucle ornée de coraux de Sathrampolis. Au XIXe siècle, ces boucles accompagnaient le manteau Pirpiri et les gilets traditionnels des Grecs. D’une manière générale, tout ce qui est en rapport avec la guerre d’indépendance est extrêmement recherché, à l’instar d’une pendule en bronze à l’effigie de lord Byron, vendue 8 055 € frais compris à Drouot par Tajan le 31 mai 2006 et dont il existe une dizaine de variantes ; certaines représentent des femmes grecques en armes, d’autres des…
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