Le Cabriolet Ivanoff, une DS améliorée

C’est au Salon de l’automobile de 1955, à Paris, que la première DS est lancée… avec un succès fulgurant puisque 749 commandes sont passées sur le stand en à peine une heure, et 80 000 à la fin de la foire. La voiture sera bientôt surnommée la «soucoupe roulante» en raison de sa carrosserie très élancée et arrondie  dessinée par l’Italien Flaminio Berton, en collaboration avec André Lefebvre , qui accueille un moteur quatre cylindres. Remplaçant avec brio la Traction avant, elle présente de nombreuses innovations techniques, comme sa suspension hydropneumatique, qui donne un confort tout particulier, mais aussi sa direction assistée, des freins à disque à l’avant, des phares pivotants ou encore une boîte assistée à commande hydraulique. Ce modèle familial sera bientôt décliné en berline, cabriolet ou break. Si la DS 19 se contentait d’un moteur de 1,9 litre, de 75 chevaux, la DS 21, sortie en 1965, passe à 109 chevaux. Quatre ans plus tard, c’est le tour de la version DS 21 Injection électronique, produite de 1969 à 1972, tel cet exemplaire bientôt en vente. À ses 125 chevaux, permettant d’atteindre 188 kilomètres/heure, s’ajoutent donc l’injection électronique Bosch, améliorant le rendement du moteur, et le mélange air/essence, qui réduit considérablement la consommation. Ses pneus sont, pour la première fois, de même largeur à l’avant et à l’arrière. En parfait état du point de vue de la mécanique et de la carrosserie, affichant 96 452 kilomètres au compteur, notre voiture se distingue par une dernière originalité. Elle fut en effet transformée en cabriolet en 2015. Le carrossier de renom Ivanoff est la référence en matière de transformation de DS. Le «kit Ivanoff» est homologué et permet la transformation dans les règles de l’art d’une DS berline en version cabriolet. Le dossier justificatif de cette évolution sera fourni au futur acheteur.