Après – ou avant – le défilé bleu-blanc-rouge vient le temps de la danse et de la joie, une tradition célébrée dans toute la France grâce aux pompiers.
Lucien Genin (1894-1953), Bal du 14 Juillet, Paris, place des Abbesses, gouache sur papier, 54 x 44,5 cm. Paris, Drouot, 21 mars 2023. Lucien Paris OVV. Adjugé : 1 690 €
Lucien Genin (1894-1953), Bal du 14 Juillet, Paris, place des Abbesses, gouache sur papier, 54 x 44,5 cm. Paris, Drouot, 21 mars 2023. Lucien Paris OVV. Adjugé : 1 690 €
Le 14 juillet 1790, le royaume de France tout entier est convié à participer à la fête de la Fédération. Il s’agit de célébrer comme il se doit la prise de la Bastille et l’heure des temps nouveaux. Louis XVI et Marie-Antoinette y sont en bonne place ; on croit encore qu’une monarchie constitutionnelle est possible et que les mots « liberté, égalité, fraternité » vont résonner à l’unisson. Le roi, d’ailleurs, prête serment à la Nation et à la loi en présence des quatre-vingt-trois députés élus. L’événement se tient sur le Champ-de-Mars, spécialement aménagé pour l’occasion. Le général La Fayette, commandant de la Garde nationale de Paris, en est le grand ordonnateur, et a même retroussé ses manches pour faire avancer le chantier ! Deux monticules de terre ont été élevés pour accueillir la foule, tandis qu'au centre se dresse une esplanade sur laquelle est installé un autel. Malgré le temps sombre – annonciateur des orages à venir ? –, la foule est immense – plus de 300 000 personnes – et enthousiaste, acclamant…
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