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La renaissance du musée Dobrée à Nantes

Publié le , par Véronique Bouruet-Aubertot

Fermé depuis treize ans, le musée nantais rouvre ses portes dans un parcours totalement repensé. Ses fonds de collectionneurs, qui constituent son originalité, se déploient au gré de salles où règne l’esprit de curiosité.

Détail des ornements sculptés du musée Dobrée, à Nantes. La renaissance du musée Dobrée à Nantes
Détail des ornements sculptés du musée Dobrée, à Nantes.
L’histoire du musée Dobrée se confond avec celle d’un XIX e   siècle français, tout à la redécouverte de son patrimoine national. Parallèlement à la création en 1830 du poste d’inspecteur général des Monuments historiques – rattaché au ministère de l’Intérieur – et des premières mesures de protection, des sociétés savantes fleurissent spontanément un peu partout. La Société archéologique et historique de Nantes et de la Loire-Inférieure est ainsi fondée en 1845, réunissant érudits et notables locaux par cooptation. Marquis, barons, commandants et colonels y côtoient industriels, avocats et médecins. Ses missions sont l’étude du patrimoine local et l’organisation de fouilles de sauvetage. Son fonds d’œuvres grandit rapidement, grâce aux legs et aux dons de ses membres, également collectionneurs. Dès 1849, la société ouvre rue du Moulin à Nantes un premier musée, qui, rapidement trop à l’étroit, déménage en 1856 dans la chapelle de l’Oratoire. Devant l’ampleur toujours croissante des collections, le lieu est transmis au Département en 1860 et prend le nom de «  musée départemental d’archéologie  ». Dans le même temps, une autre histoire…
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