Exception culturelle belge, la vénérable manifestation bruxelloise accueille une fois encore la fine fleur des marchands belges, français et européens. Une véritable corne d’abondance, de l’archéologie à l’art contemporain.
Au cœur de l’hiver, quand le petit monde de l’art s’est assoupi un moment, la Brafa donne le signal du réveil. Un réveil en couleurs et en mouvement. Cette année, en effet, la foire bruxelloise rend hommage à l’artiste d’origine argentine Julio Le Parc. Après une exposition à la galerie d’Emmanuel Perrotin, à New York, cet automne, le maestro de l’art cinétique, cofondateur du GRAV (Groupe de recherche d’art visuel) dans les années 1960, avec notamment François Morellet, est à l’honneur au Pérez Art Museum de Miami, jusqu’au 19 mars prochain. Ici, quatre œuvres sont disséminées dans les allées au sein d’une scénographie spécifique, dont une énorme sphère rouge et un immense mobile vu à la rétrospective du Palais de Tokyo en 2013. De quoi stimuler les nombreux visiteurs de la Brafa 58 000 l’an dernier et aiguiser leur appétit. Même les plus gourmands trouveront leur bonheur dans cette foire spacieuse, qui prend place dans le site (chauffé) de Tour & Taxis les anciens entrepôts des douanes , situé en lisière du centre-ville. À partir du 21 janvier, jour de l’ouverture officielle, les amateurs pourront arpenter près de 132 stands réunis pour cette 62 e édition. Exposants et visiteurs se montrent fidèles à ce rendez-vous installé de longue date, bénéficiant d’un créneau…
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