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La Biennale Paris, une 30e édition bien assise

Publié le , par La Gazette Drouot

Retour sous la verrière du Grand Palais avec trois maîtres mots : ambition, audace et renouveau, signant une volonté de participer une nouvelle fois au rayonnement de la place de Paris.

Louis Cresson (1706-1761), fauteuil en bois doré sculpté, vers 1740, 103 x 77 x 77 cm.... La Biennale Paris, une 30e édition bien assise
Louis Cresson (1706-1761), fauteuil en bois doré sculpté, vers 1740, 103 x 77 x 77 cm. Charles Hooreman.
Reçu maître le 28 janvier 1738, Louis Cresson, membre d’une éminente famille de menuisiers en sièges, s’installe sous l’enseigne «À l’image de Saint-Louis» et produit dans le style Régence, puis Louis XV. Il travaille notamment pour le prince de Condé et le duc d’Orléans. Le 20 juin 2008, la maison Ferri vendit à Drouot, pour 466 610 €, une suite de quatre fauteuils en bois naturel d’époque Régence, d’un modèle presque identique.

© Charles Hooreman, Paris
La Biennale Paris sera de retour à partir du 8 septembre prochain sous la verrière du Grand Palais et, pour la deuxième fois de son histoire, un an seulement après sa précédente édition. Ces douze derniers mois, rien ne lui aura été épargné ni n’aura été simple dans sa préparation, et l’on ne peut que dresser ce constat : rarement une manifestation artistique de cette ampleur aura rencontré autant de vents contraires. Une spécificité française, là encore ? Mais pourtant, elle tient bon, droite dans sa version annualisée, annonçant soixante-dix exposants, le parrainage de quinze personnalités reconnues du monde artistique réunies sous l’appellation de Commission Biennale, présidée par Christopher Forbes et comptant notamment Alain-Dominique Perrin dont l’interview franche et directe est à lire en page 24. Son vetting les récentes affaires ayant secoué le landernau des antiquaires le rendant toujours plus incontournable  est renforcé sous la direction de Frédéric Castaing et Michel Maket. Six femmes influentes, ambassadrices du savoir-vivre, porteront le dîner de gala, et elle s’offre même le luxe d’inviter un personnage haut en couleur, voire iconoclaste, Pierre-Jean Chalençon, à exposer la part intime de son immense collection dédiée à Napoléon I er , sans oublier un couturier avant-gardiste et hors norme lui aussi, dont personne ne peut contester l’appétence pour l’art : Jean-Charles de Castelbajac (voir page 16). Alors, en marche la Biennale Paris ? Sans aucun doute. Suivant le mouvement alentour et n’en déplaise aux tenants de l’ordre établi, sa nouvelle équipe dirigeante, sous la présidence de Mathias Ary Jan, ose bousculer les codes, consciente des enjeux, de l’attente des collectionneurs et du public, et des critiques qui fourbissent déjà leurs plumes.  …
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