L’indice Global Artprice a lui, en effet, baissé de 18 % en 2022, une contraction semblable à celle du S&P500. D’ailleurs, hormis cet ultra-haut de gamme, le contexte économique a incité les acheteurs à la prudence.
Avec un million de lots présentés dans le monde, toujours selon Artprice, l’offre s’est élargie à une nouvelle échelle puisque 56 % des transactions se sont effectuées sous le seuil des 1 000 $ frais inclus. Les grandes signatures, qui traversent relativement bien cette période compliquée, affichent également les meilleurs rendements. Ainsi, le troisième résultat de l’année 2022, La Montagne Sainte-Victoire de Paul Cézanne, avait été acquises en 2021 pour 38,5 M$. Le tableau partait pour 137,8 M$ dans le cadre de la vente de la collection Paul G. Allen.