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L’érotisme en vedette

Publié le , par Annick Colonna-Césari

Il flotte un vent de sensualité sous la nef du Grand Palais et aux enchères. Grand classique, la photo de nu évolue, mais son succès ne se dément pas.

Edouard Taufenbach (né en 1988), Amanda on my Fortunity, série «Spéculaire», 2018,... L’érotisme en vedette
Edouard Taufenbach (né en 1988), Amanda on my Fortunity, série «Spéculaire», 2018, édition de 5, collage, 21 tirages argentiques sur papier, 35 x 50 cm . Exposé au salon Paris Photo par la galerie Binôme, Paris.
© Courtesy galerie Binome
À l’occasion de sa 22 e  édition, Paris Photo a inauguré entre les murs du Grand Palais, à Paris, un nouveau secteur, «Curiosa», consacré cette année aux images érotiques. Avec en tête d’affiche, quelques icones du genre, Robert Mapplethorpe, Nôbuyoshi Araki ou Daido Moriyama… Simultanément, Christie’s et Sotheby’s proposaient des épreuves de grandes figures telles que Pierre Molinier, Peter Lindbergh ou Helmut Newton. En règle générale, les nus offerts à la vente sont nombreux, en galeries ou aux enchères. Et «ils sont de plus en plus recherchés», estime Viviane Esders, expert d’une vacation qui sera organisée le 23 novembre,  sous le marteau de Yann Le Mouel, à Drouot. «Le collectionnisme de l’érotisme photographique a toujours existé», remarque l’historien Michel Poivert. Il remonte en effet à l’invention du médium. Dès les années 1850, des daguerréotypes…
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