L’artiste hollandais Jacob Gerritsz. Cuyp fait ses premières armes à Utrecht dans l’atelier d’Abraham Bloemaert, maître d’un classicisme modéré, mais teinté vers la fin de sa vie d’une forte influence caravagesque. Cet épisode affectera durablement l’œuvre de Cuyp, qui devient rapidement un chroniqueur de la vie quotidienne, et de ses acteurs modestes, qu’il s’agisse de commerçants ou de ménagères. Il acquiert aussi une spécialité qui fait de lui un pionnier : le portrait d’enfant, à une époque où l’on s’intéressait assez peu à la représentation de cette catégorie d’âge. On lui attribuait un Portrait d’enfant à la rose, brossé sur panneau de chêne, à rapprocher de tous ceux dont la psychologie a été traduite de manière fort sensible par le maître néerlandais. À Nîmes, on pouvait l’acquérir en échange de 12 464 €. Le Lyonnais Jean Fusaro, quant à lui, s’était fait notamment le chantre de sa ville d’adoption et de ses lumières brumeuses. En témoignait ici, une huile sur toile intitulée : Lyon, vue sur la colline de Fourvière, déployant ses lointains en échange de 6 354 €. L’autre versant de la vacation était semée de quelques parures de choix ; à commencer par une bague en platine ornée en serti-clos d’un saphir de Ceylan (très probablement non chauffé), de taille coussin pesant 5 ct environ, dans un entourage de diamants taille ancienne pour un poids brut de 5,90 g, empochée à 7 576 €. Une bague en or et platine, de type «vous et moi», ornée en serti-griffes de deux diamants taille ancienne coussin de 1,5 ct environ chacun, sur une monture ornée d’une chute de six diamants, datant de la fin du XIXe ou du début du suivant, partait de son côté à 6 110 €.
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