Un vase du grand dinandier art déco était à portée de souris, accompagné d'une céramique attribuée à Bracquemond et de toiles incitant aux voyages.
Claudius Linossier (1893-1953), vase sphérique " Frises superposées de triangles et de grecques " à col annulaire, épreuve en dinanderie de maillechort, incrustations d'argent, patiné au feu, signé et daté 1928, h. 20,5 cm.
Adjugé : 11 250 €
Le Lyonnais Claudius Linossier a réalisé en 1928 cet important vase sphérique (h. 20,5 cm) à col annulaire arborant des frises superposées de triangles et de grecques, sur une base formant un léger talon. L'épreuve en maillechort, montée au marteau, porte ce décor exécuté à la patine au feu et en incrustations d'argent sur fond anthracite. Ajoutons que l'objet a été reproduit, sous la référence « 219 A », dans l'ouvrage de Jean Gaillard, « Claudius Linossier dinandier » (Lyon, 1994)… Bien des qualités donc, récompensées par 11 250 €. Autre pièce de forme, un plat circulaire en céramique émaillée, attribué à Félix Bracquemond, portait la marque de Haviland & Cie (diam. 50,5 cm) ; l'artiste adepte du japonisme l'a décoré d'un paysage avec torrent et cascade sur un fond de montagnes, reproduits à l'aide d'émaux polychromes (9 000 €). De hauts sommets, il en était également question avec une huile sur panneau de Charles-Henri Contencin, mettant en scène une chute de Neige aux environs de la Grave et la Meije (47 x 80 cm). Titrée et située au verso, ce parfait exemple d'une œuvre toujours très recherchée par les amateurs de représentations alpestres recueillait 10 750 €. Enfin, direction les rives du Nil avec Nicolas Henri Gustave Mailand : il laissait ici une Vue de temples égyptiens au crépuscule pris d'une trouée dans des ruines (25,5 x 34,5 cm). Provenant de la famille de l'artiste, peinte vers 1856 à l'huile sur papier (marouflé sur toile), la vision orientaliste s'échangeait contre 5 500 €.