Alors que la septième édition de l’Outsider Art Fair avait lieu à Paris, la foire organisait en partenariat avec l’Hôtel Drouot, le 20 octobre dernier, une table ronde posant la question de l’entrée de l’art autodidacte sur le marché.
Fleury Joseph Crépin (1875-1948), Temple n° 37, 1939, huile sur toile signée, datée et numérotée «37 6-7-1948», 56 x 66 cm. Adjugée 12 160 € à Drouot, le 19 avril 2019, par l’OVV Ader.
Fleury Joseph Crépin (1875-1948), Temple n° 37, 1939, huile sur toile signée, datée et numérotée «37 6-7-1948», 56 x 66 cm. Adjugée 12 160 € à Drouot, le 19 avril 2019, par l’OVV Ader.
La situation paradoxale de cette expression artistique, par principe aux marges du monde établi, justifie l’usage de la langue de Shakespeare, le terme d’«art outsider» s’imposant avec plus d’acuité. En dehors ou pas, les artistes le pratiquant sont pourtant de plus en plus appréciés par le marché de l’art traditionnel. Trois intervenants se penchaient à Drouot sur cette question : le cinéaste Bruno Decharme, dont la collection «abcd» compte plus de cinq mille œuvres d’art autodidacte, le galeriste strasbourgeois Jean-Pierre Ritsch-Fisch, qui fut l’un des premiers spécialistes de ce marché de niche, et Xavier Dominique, commissaire-priseur et expert en art du XX e siècle, associé chez Ader. Une popularité croissante Pour certains spécialistes, le tournant décisif fut marqué par la 55 e Biennale de Venise, en 2013, où le très réputé commissaire d’exposition Massimiliano Gioni…
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