Éros et l’éphèbe. Une amphore signée par l’un des meilleurs peintres de la Grèce antique réapparaît ce 2 juillet à Boulogne. Décryptage d’un décor élégant, caractéristique des débuts du style aux «figures rouges».
Grèce, Attique, vers 480-470 av. J.-C. Amphore à figures rouges attribuée au Peintre de Dutuit, terre cuite vernissée noir, rehauts de peinture rouge et vernis dilué, h.31 cm. Estimation : 40 000/60 000 €
Grèce, Attique, vers 480-470 av. J.-C. Amphore à figures rouges attribuée au Peintre de Dutuit, terre cuite vernissée noir, rehauts de peinture rouge et vernis dilué, h.31 cm. Estimation : 40 000/60 000 €
Sur l’une des faces de l’amphore, un Éros toutes ailes déployées prend son envol au-dessus d’un brûle-parfum, brandissant de chaque main une tige de lotus. Sur l’autre, drapé dans son grand manteau l’himation , se dresse un éphèbe maîtrisant de sa poigne un petit lièvre tenu par les oreilles. Les deux figures se détachent, hiératiques, sur le fond noir d’un vernis métallique particulièrement brillant… Pas de doute : nous avons devant les yeux un parfait exemple de la céramique attique à l’un…
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