Ce qui a déclenché votre vocation ?
Mon métier d’architecte d’intérieur m’a permis de côtoyer des objets d’art, des meubles, des sculptures et des peintures. J’ai évolué du XIXe anglais néoclassique au mobilier des années 1940-1950, puis au design des années 1960 à 1980.
Mais si tout était à refaire, vous seriez…
Je ne me suis jamais posé la question. J’aime trop ce que je fais.
Votre dernier coup de cœur ?
Je l’ai eu en découvrant, au musée de la Céramique à Biot, le travail contemporain et surréaliste d’Erick Ifergan. C’est un artiste polyvalent qui peint librement à toute échelle et sur tous supports.
L’artiste que vous aimeriez présenter ?
Il y en a plusieurs : les sculpteurs du métal des années 1970, Ettore Sottsass et ses céramiques, Andrea Branzi et son mobilier…
La phrase professionnelle que vous répétez souvent ?
C’est exceptionnel, c’est atypique.
Vos projets ?
Poursuivre ma collaboration avec Erick Ifergan, pour présenter ses sculptures en fer battu, ses nouvelles céramiques et tableaux, au sein du mobilier du XXe siècle.