Lorsque le parcours du passionné des arts qu’est Jacques De Vos croise celui d’un sculpteur cubiste, Joseph Csaky, cela donne un mariage pour le meilleur qui, cinquante ans plus tard, est à nouveau célébré.
Cela fait soixante ans que le sculpteur Joseph Csaky est décédé ; Jacques De Vos, lui, aligne cinquante-cinq années d’activité. Et surtout, leur réunion artistique fête ses 50 ans. Autant d’anniversaires qui sont mis en scène par le galeriste dans la joie et l’intimité. Spécialiste des arts décoratifs, ce dernier n’a plus rien à prouver, il veut juste se faire plaisir et le partager : il a donc décidé d’initier un cycle de trois années d’expositions, en conclusion d’une belle et longue activité, et de l’inaugurer par un hommage au sculpteur. Près de cinquante plâtres sont ainsi réunis, offrant une double occasion de revenir sur le parcours original d’un jeune Belge arrivé à Paris avec des textes de chansons, comme sur sa découverte d’un autre étranger, Hongrois celui-ci et l’un des maîtres de la sculpture du XX e siècle. Itinéraire d’un jeune homme gâté L’histoire n’est pas banale et n’en est que plus belle, nous transportant au tout début des années 1960. Jacques De Vos se lance alors dans la chanson, sur des textes originaux. Il a 20 ans et gagne un prix d’interprétation lors d’un concours à Knokke-Le-Zoute, assorti d’un billet pour Paris et de deux passages dans des émissions de télévision. L’aventure aurait pu s’arrêter là. Mais après avoir été remarqué par le directeur de L’Écluse, il se produit dans la plupart des cabarets de Paname, si bien qu’en 1966 il est toujours à Paris. Durant cet intermède, il a aussi…
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