Ce qui a déclenché votre vocation ?
Une rencontre, un peu par hasard, avec un marchand d’art qui a bouleversé ma vie à tout jamais.
Mais si tout était à refaire, vous seriez…
Surfeur.
Votre dernier coup de cœur ?
L’artiste américaine Ja’Tovia Gary, que j’ai découverte à la Whitney Biennial de New York.
L’artiste ou l’objet d’art que vous aimeriez présenter ?
Cameron Rowland. Je m’intéresse notamment à son travail sur l’économie du système pénitentiaire américain, comparable à un nouvel esclavage. La population carcérale est principalement noire, et le taux de rémunération des détenus frôle celui des esclaves.
La phrase professionnelle que vous répétez souvent ?
On vit avec ce que l’on vend, on s’enrichit avec ce que l’on garde.
Vos projets ou prochains temps forts ?
L’exposition de Wallace Berman, sous le commissariat de Sophie Dannenmüller, où est explorée la relation de l’artiste à la musique. En parallèle, nous travaillons sur plusieurs expositions institutionnelles avec Sheila Hicks aux États-Unis.