Cette 2e édition de FAB Paris, qui se tiendra au Grand Palais Ephémère du 22 au 27 novembre, est des plus prometteuses. Avec 25 % de marchands en plus qu’en 2022, venant de douze pays différents, le salon généraliste renforce certaines spécialités et son positionnement.
Enfin ! C’est le soupir de soulagement que laissent échapper de nombreux marchands. Maintenant que les divisions entre le Syndicat national des antiquaires (organisateur de la Biennale) et Fine Arts Paris sont définitivement dépassées, Paris peut en effet espérer retrouver un salon généraliste puissant. Plusieurs indicateurs traduisent cette dynamique. Le nom tout d’abord : il est allégé et se concentre sur un acronyme : FAB Paris, pour Fine Arts la Biennale, au lieu de Fine Arts Paris & La Biennale. Le lieu ensuite, le Grand Palais Éphémère – avant le Grand Palais historique en 2024 –, qui séduit nettement plus que le difficile Carrousel du Louvre. Ce dont témoignent deux nouveaux entrants, Benjamin Proust et Quirine Verlinde, la directrice de la galerie Von Vertes de Zurich : « Nous venons pour le nouveau lieu, pour le nom attractif et surtout parce que les collectionneurs parisiens ne viennent pas en Suisse. Nous souhaitons toucher un public spécifique. » Par ailleurs, outre le fait que le contexte général favorise la capitale, qui s’impose dans de nombreuses spécialités et a vu les galeries internationales poids lourds s’y installer, la perte de vitesse du marché outre-Manche est un argument de taille, comme le note Benjamin Proust.
Armand-Albert Rateau (1882-1938), ensemble de deux paires de panneaux en bois, laque brune et or, 1925, 240 x 52 cm (chaque). Galerie Anne-Sophie Duval. © Galerie Anne-Sophie Duval /photo Maxime Riché
Paris, place majeure
Rentré de Londres il y a deux ans,…
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