Le fameux épisode biblique trouve une illustration très animée sous le pinceau d’un peintre italien, sous influence évidente des compositions de Bassano.
Le Seigneur commande à Noé de construire une arche et d’y emmener sa famille et un couple de tout ce qui vit : c’est ainsi que le récit de ce sauvetage est expliqué dans la Genèse (6 : 14-22). Par la multitude mouvante de ses personnages et de son bestiaire au grand complet, notre composition titrée Les animaux entrent dans l’arche de Noé rend bien compte de l’imminence du châtiment divin. La sensation d’affolement est parfaitement rendue, et a été récompensée par 8 900 € ; la toile (102,5 x 174 cm) relève de l’école italienne vers 1600, par un suiveur de Jacopo Bassano qui a traité souvent ce sujet (l’une de ses versions est aujourd’hui au musée des beaux-arts de Dijon). Pour un tarif approchant (soit 8 200 €), on pouvait aussi feuilleter trois petits albums philatéliques, concernant la France, les colonies et le monde ; cet ensemble arbore de nombreux certificats et signatures, et certains blocs sont encore sur plaquette dont celui de 4 avec le pont du Gard. Au rayon des arts décoratifs, on croisait l’incontournable Pablo Picasso pour Madoura, auteur d’une assiette en terre et faïence rouge du modèle Visage, n° 24/100 (diam. 26 cm), empoignée à 5 000 €. Quant à la peinture moderne, elle était représentée par une œuvre de Charles-Henry Contencin, Lac et montagne des Alpes (46 x 38 cm), une huile sur panneau à 4 800 €.