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Dans les calanques avec Jean-Baptiste Olive

Publié le , par Philippe Dufour
Vente le 30 mars 2019 - 14:00 (CET) - Domaine de Lacoste, avenue de la Côte-des-Roses - 11100 Narbonne

Entre Marseille et Cassis s’étend le domaine des calanques ; très encaissées entre de hautes falaises, ces avancées profondes de la mer Méditerranée ont toujours attiré les paysagistes. La plus spectaculaire d’entre elles demeure celle d’En-Vau, située au sud-est de la ville  aujourd’hui à l’extrémité de son 9e arrondissement ...

Jean-Baptiste Olive (1848-1936), Calanque d’En-Vau, huile sur toile, 122 x 97 cm.... Dans les calanques avec Jean-Baptiste Olive
Jean-Baptiste Olive (1848-1936), Calanque d’En-Vau, huile sur toile, 122 x 97 cm.
Adjugé : 41 480 

Entre Marseille et Cassis s’étend le domaine des calanques ; très encaissées entre de hautes falaises, ces avancées profondes de la mer Méditerranée ont toujours attiré les paysagistes. La plus spectaculaire d’entre elles demeure celle d’En-Vau, située au sud-est de la ville  aujourd’hui à l’extrémité de son 9e arrondissement  et ne pouvait qu’inspirer le spécialiste des rivages marseillais, Jean-Baptiste Olive. Un immense coloriste, qui n’a pas son pareil pour rendre la lumière sur les côtes accidentées de Martigues à Monaco, et surtout les alentours de la cité phocéenne. Les eaux profondes de la calanque d’En-Vau, déclinant toutes les nuances de bleus, et contrastant avec la roche claire, se découvraient sur une toile présentée à Narbonne. Proche d’une œuvre du même sujet, exposée au musée d’Art de la ville de Toulon, elle était disputée jusqu’à 41 480 €. Apparaissait aussi, pour 11 220 €, une plaque en faïence polychrome réalisée à Alcora, en Espagne au XVIIIe siècle ; elle représentait La Résurrection du Christ, dans les tons de bleu et de jaune chers à l’atelier de la province de Castellón, situé dans la région valencienne. C’est en 1727 que cette fabrique royale, fondée par le comte de Aranda, démarre sa production, dans un style qui dénote l’influence de Moustiers. De la même époque, mais cette fois d’Italie, provenait ensuite une commode en marqueterie ouvrant par trois tiroirs à décor de guirlandes, d’instruments de musique et de personnages mythologiques, pour laquelle il fallait avoir prévu 11 280 €. Direction le XXe siècle ensuite, avec un emblématique volatile d’Édouard Marcel Sandoz, ou plutôt sa représentation en bronze, une Perruche à l’épi de maïs, un vide-poches à la patine verte, réalisée à la cire perdue, arborant le cachet du fondeur, qui était adjugé 9 760 €. Quant aux quatre toiles d’Achille Laugé (dont L’Alouette, maison de l’artiste à Cailhau, vue dans la Gazette n° 11, page 171), retenons que leur vente a totalisé 118 950 €, l’opérateur n’ayant pas souhaité la détailler.

tableaux, mobilier ancien et contemporain, objets d'art
samedi 30 mars 2019 - 14:00 (CET)
Domaine de Lacoste, avenue de la Côte-des-Roses - 11100 Narbonne
Meyzen
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