Vente le
07 décembre 2012 - 13:30 (CET) -
Salle 5 - Hôtel Drouot - 75009
La maestria du célèbre ébéniste sculpteur s’impose au premier coup d’œil. L’objet, qui plus est, donne la mesure d’une histoire mouvementée. De Versailles aux enchères...
Charles Cressent (1685-1768), cartel d’applique et son socle en bronze ciselé et doré, cadran signé «J.B. Baillon à Paris», vers 1745, 119 x 40 x 20 cm. Estimation : 100 000/150 000 euros
Charles Cressent (1685-1768), cartel d’applique et son socle en bronze ciselé et doré, cadran signé «J.B. Baillon à Paris», vers 1745, 119 x 40 x 20 cm. Estimation : 100 000/150 000 euros
L’amour survolant le cartel brandit une faux, allégorie du temps. Joufflu, potelé, il n’inspire aucune crainte, même aux dragons qui s’agitent au-dessus de Borée soufflant, ce vent du nord si sérieux malgré son visage poupon. La tête de femme du mascaron, au pied du cadran, est tout aussi sereine. Le temps peut passer, l’oeuvre restera immuable. Car l’angelot matérialise l’idée de la jeunesse, qui triomphe du temps. Et l’époque est aux célébrations de l’amour : le mariage du dauphin, Louis de France, avec Marie-Thérèse d’Espagne a lieu en février 1745. À cette date, les archives du garde-meuble de la Couronne…
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.