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Chez Régine Blum, les chefs d’œuvre du passé éclairent l’art contemporain

Publié le , par Véronique Prat

Plus qu’une promenade chronologique à travers les siècles, Régine Blum considère la création artistique comme un nouveau regard des artistes d’aujourd’hui sur les mouvements du passé. Portrait d’une collectionneuse indépendante et atypique.

Régine Blum devant une toile de Christofer Wool (Sans titre, 2007). © Claude Figenwald... Chez Régine Blum, les chefs d’œuvre du passé éclairent l’art contemporain
Régine Blum devant une toile de Christofer Wool (Sans titre, 2007).
© Claude Figenwald
C’est une voie publique qui ouvre une perspective sur la façade du Sénat. Nommée «Pré-crotté» puis «allée du Marché-aux-Chevaux», cette rue prestigieuse porte aujourd’hui le nom d’un conseiller de François I er , le cardinal de Tournon. Une fois franchie la porte d’entrée de l’immeuble, il faut grimper les trois étages de l’escalier classé monument historique, marches en marbre et rampe en fer forgé, pour se retrouver nez à nez avec une porte bleue de Prusse. À l’intérieur… c’est spectaculaire  : parquet Versailles, boiseries finement sculptées, hautes baies vitrées, enfilade de salons. Les fenêtres sont garnies d’étoffes de Rubelli, les meubles sont de Christian Liaigre. La maîtresse de maison a un goût très affirmé. «Ne vous attendez pas à voir des tableaux du XVIII e   siècle, avertit Régine Blum, je n’ai aucune attirance pour le style couvercles de boîtes de chocolat de la marquise de Sévigné ou pour les pastorales douceâtres.» Un simple coup d’œil sur les murs vous renseigne  : peintures, dessins, gravures, tout ici est du XVII e   siècle. Régine Blum, strasbourgeoise d’origine, y a fait ses études d’histoire de l’art à l’université et…
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