Longtemps boudés par le milieu de l’art contemporain, les arts du feu connaissent aujourd’hui un regain d’intérêt. Ce dont témoigne Ceramic Brussels (25-28 janvier), première foire internationale exclusivement dédiée au médium. Une manifestation «militante» qui entend accompagner cette renaissance.
Jusqu’à une période récente, l’art contemporain et la céramique, qualifiée d’artisanale ou jugée au contraire décorative, voire kitsch, ne faisaient pas bon ménage. Durant la dernière décennie, le médium a pourtant regagné des lettres de noblesse. Nombre de plasticiens se sont emparés de la matière, et les écoles d’art ont rouvert des sections d’apprentissage. En écho, des expositions ont été organisées, du musée d’Art moderne de Paris au MOCO de Montpellier, en passant par la Fondation Villa Datris de l’Isle-sur-la Sorgue. Tandis que la céramique, vedette des salons et marchés de tradition potière, comme Saint-Sulpice à Paris, s’est glissée dans les galeries d’art contemporain – y compris les plus prestigieuses – et sur les stands des grandes foires internationales. «Face à cette montée en puissance, il nous a semblé opportun de créer une foire exclusivement dédiée», expliquent le Belge Gilles Parmentier, directeur d’Art on Paper, salon du dessin contemporain à Bruxelles, et le Français Jean-Marc Dimanche, commissaire indépendant et spécialiste des métiers d’art en Europe. Ainsi est née Ceramic Brussels, qui se tient du jeudi 25 au dimanche 28 janvier,…
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