En 2015, un grand luminaire en carton recyclé irradiait sur l’un des stands du salon Révélations, aiguisant notre curiosité. Rencontre tout en légèreté et délicatesse avec son auteur.
Paris, 15 e arrondissement. Entre la tour Eiffel et l’École militaire, Cátia Esteves nous attend, sourire aux lèvres, dans son atelier installé en sous-sol, au Village suisse. Dans un local plutôt exigu, où elle œuvre à la vue de tous, elle nous reçoit entourée de pots de couleurs, de seaux remplis de pâte à papier, et de suspensions, dont certaines, imposantes, ont des allures d’étranges sculptures. «Cet endroit me sert d’atelier et de show-room, nous confie-t-elle. Mais j’espère bientôt m’installer dans un local partagé, beaucoup plus grand, ailleurs… et je crois bien l’avoir trouvé !» Artisane de cœur Née au Portugal il y a bientôt trente ans, Cátia Esteves est titulaire d’un master en architecture, délivré par l’Université technique de Lisbonne. «Très tôt, mes parents m’ont donné le goût de la sculpture et de l’architecture, en m’emmenant visiter des musées. Au Guggenheim de Bilbao, j’ai eu une première révélation en voyant les œuvres sculpturales de Richard Serra dialoguant avec l’espace.» L’année suivante, en 2012, elle s’envole pour Bruxelles, où elle travaille dans un cabinet d’architecture, ALTIPLAN°architects, jusqu’en 2014. Là, elle prend conscience de ce qui lui manque. «J’ai beaucoup appris à leur contact. J’ai approfondi ma…
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