Les arts de l’Islam ont été une source d’inspiration inépuisable pour la maison joaillière, en quête d’une nouvelle modernité.
Il y a plus d’un an, le musée des Arts décoratifs de Paris présentait une magnifique exposition intitulée «Cartier et les arts de l’Islam. Aux sources de la modernité» (du 21 octobre 2021 au 20 février 2022). Elle revenait notamment sur le contexte artistique de l’époque et sur les rôles significatifs joués par Louis et Jacques Cartier, petits-fils du fondateur de la griffe, dans l’éclosion d’une nouvelle esthétique. Le premier débute vers 1910 sa collection de pièces orientales et dès ces années, les matières et les couleurs des arts de l’Iran et de l’Inde inspirent à la maison joaillière des harmonies inédites. Lorsque Louis se retire, en 1933, il confie la direction artistique de la branche parisienne à Jeanne Toussaint, qui, elle-même collectionneuse de parures indiennes, poursuit l’impulsion. Elle poussera les ateliers à utiliser des bijoux complets, ou à les démonter pour les associer à d’autres éléments. C’est dans ce contexte qu’est née cette bague chevalière en or jaune, dont le plateau est orné d’un bouton en jade, rubis et émeraudes sertis en «kundan». Pour ce bijou qui raconte une histoire, 48 944 € étaient déposés.