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Bulguksa et Seokguram, sommets coréens de l’art bouddhique

Publié le , par Virginie Chuimer-Layen

Premier site coréen inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, le temple Bulguksa et la grotte de Seokguram constituent l’une des plus belles pages de l’art bouddhique.

La pagode de Sakayamuni (Seokgatap) à Bulguksa, granit. Courtesy Kocis, Photo Seokyong... Bulguksa et Seokguram, sommets coréens de l’art bouddhique
La pagode de Sakayamuni (Seokgatap) à Bulguksa, granit.
Courtesy Kocis, Photo Seokyong Lee / Penta Press
En Corée, le bouddhisme trouve son plus grand développement à l’époque du royaume du Grand  Silla ou Silla unifié, entre les VII e et X e   siècles de notre ère. Au pays du Matin calme, son art s’illustre brillamment à Gyeongju, ancienne capitale de Silla lors de la période des Trois Royaumes (57  av.  J.-C.-668), dans le sud-est de la péninsule. À  277  kilomètres de Séoul, ce musée à ciel ouvert, très prisé des Coréens et des touristes, possède d’innombrables monuments, dont Bulguksa et Seokguram. Dans un paysage de collines, d’où l’on aperçoit au loin la mer du Japon, Bulguksa («  temple du pays de Bouddha  ») est un vaste monastère constitué de plusieurs bâtiments et Seokguram, une «  grotte en pierre  ». Formant un tout, ils sont considérés comme le site architectural bouddhique le plus important du pays, inscrit depuis 1995 au patrimoine mondial par l’Unesco. Ses terrasses, ponts, pagodes et statues témoignent d’une connaissance approfondie de la pierre et d’une grande finesse d’exécution. D’après les Récits des Trois Royaumes du moine Il-yeon  (1206-1289), Kim Dae-seong, premier ministre du roi Gyeongdeok  (742-765), aurait…
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