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Avec Arbus et Leleu, à l’heure des années 1940

Publié le , par Philippe Dufour
Vente le 28 janvier 2018 - 14:00 (CET) - Route de Blois - 41100 Vendôme

Lignes néoclassiques animées de quelques courbes et contrecourbes, bois aux teintes claires, bronzes archaïsants… Le luxe discret des années 1940 séduit depuis plus d’une décennie, et faisait sa réapparition à Vendôme lors de trois jours de ventes organisés par Rouillac OVV. En majesté, le travail d’André Arbus, le célébrissime...

André Arbus (1903-1969), paire de fauteuils «à la reine», 1947, en noyer, accotoirs... Avec Arbus et Leleu, à l’heure des années 1940
André Arbus (1903-1969), paire de fauteuils «à la reine», 1947, en noyer, accotoirs avec appliques de bronze, recouvert d’un cuir Hermès «gold», 100,5 x 64,5 x 67 cm.
Adjugé : 14 400 

Lignes néoclassiques animées de quelques courbes et contrecourbes, bois aux teintes claires, bronzes archaïsants… Le luxe discret des années 1940 séduit depuis plus d’une décennie, et faisait sa réapparition à Vendôme lors de trois jours de ventes organisés par Rouillac OVV. En majesté, le travail d’André Arbus, le célébrissime ébéniste d’origine toulousaine. Autour de 1947, il avait livré une paire de fauteuils «à la reine» en noyer, pour un bureau situé place d’Iéna à Paris ; ils se signalaient par leurs appliques de bronzes et leur garniture en cuir Hermès «gold». Dimanche 28 janvier, ils étaient vendus pour 14 400 €. Provenant de la même succession les accompagnait une enfilade du même Arbus, en bois de placage de sycomore, dont l’ornement unique consistait en une tête de Méduse, de bronze patiné, par le collaborateur et complice de l’ébéniste, Vadim Androusov. Elle enregistrait une enchère semblable de 14 400 €. Peut-être plus tardive, une armoire d’André Leleu s’élevait jusqu’à 6 000 €. Avec 8 600 €, on pouvait compléter ce mobilier de goût par un vase de Daum Nancy de forme ovoïde en verre, sur une monture en bronze doré figurant un dragon, dont la particularité était d’avoir été gravé à la roue, également d’un dragon, par Louis Damont à Paris. Au rayon des sculptures, on notait surtout la présence d’une tête de jeune Africaine, de la main de la talentueuse Anna Quinquaud, et intitulée Dico ; la fonte d’origine en bronze à patine brune, signée sur la tranche dextre du cou et portant l’inscription du fondeur «Susse frères et éditeurs Paris», partait à 11 000 €. 

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