Le phénomène semble s’amplifier : Miami était pendant cinq jours The Place to be pour tous les collectionneurs, aspirants ou aguerris. Et le résultat très positif de cette édition d’Art Basel ne dément pas la mécanique.
ABMB comme l’appellent les intimes n’est pas qu’une foire, fût-elle la plus grande des États-Unis. C’est une ville de 5,5 millions d’habitants qui pendant près d’une semaine se dédie entièrement à l’art contemporain. Tout y passe : des hôtels qui affichent complets sur toute l’île de Miami Beach, aux restaurants qui augmentent leurs prix de plus de 50 % ; des sociétés de chauffeurs réquisitionnées de toute la Floride, aux installateurs de tentes qui ne savent plus où donner de la tête ; des Big Bus qui commentent aux touristes les dizaines d’espaces aux centaines de policiers du comté réduits à faire la circulation et des institutions qui ouvrent, ou rouvrent, pour l’occasion aux médias locaux qui y dédient l’intégralité de leurs contenus… C’est bien simple, Miami est entièrement transformé par l’événement. Mais, cette…
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