Panorama (avant-vente)
Du sculpteur de la femme, une œuvre emblématique comblait ses admirateurs, ceux du très beau mobilier du XVIIIe siècle trouvant aussi leur bonheur.
Vu dans la Gazette n° 3 (page 98), ce bronze patiné intitulé Jouvence, grand modèle illustre avec éclat le travail d’Antoniucci Volti, rompu aux poses complexes. La pièce signée (h. 49 cm), d’une fonte à cire perdue portant le cachet d’E. Godard et justifiée «7/8», provient de la galerie Triade, acquise là en 1989-1990. Elle a obtenu cette fois 22 320 €. Coup de projecteur sur les arts décoratifs du XVIIIe siècle français ensuite, car on proposait un élégantissime mobilier de salon d’époque Transition arborant l’estampille de Jean-Baptiste Gourdin, reçu maître en 1748 et qui exerça jusqu’en 1776, récompensé par 22 320 €. L’ensemble est en bois peint, richement sculpté d’entrelacs et feuilles d’acanthe, et comprend une paire de bergères, quatre fauteuils, une paire de chaises et un canapé (l. 130 cm). Légèrement antérieur, car d’époque Louis XV, un second mobilier de salon dit «à la Reine», en hêtre sculpté, présentait un caractéristique décor de coquilles déchiquetées, de feuilles d’acanthe et de longues feuilles ; comptant sept fauteuils et un canapé à oreilles posant sur huit pieds, avec dossier à triple évolution (l. 196 cm), il était déménagé contre 16 120 €. Du côté des cimaises, se détachait à 18 600 € une toile de charme signée Joseph Bail : Le Jeune Marmiton jouant avec un chat (70 x 111 cm).
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