Le directeur de la 193 Gallery a inauguré un deuxième espace parisien au 21, rue Béranger, juste en face du premier, dédié depuis 2018 aux artistes du monde entier.
Ce qui a déclenché votre vocation ?
J’ai deux passions dans la vie, le voyage et l’art contemporain. Après dix années dans le conseil, j’ai donc choisi d’aller vers elles, en créant un concept de galerie qui propose un «tour du monde» de l’art.
Mais si tout était à refaire, vous seriez…
Architecte ou paysagiste spécialisé dans les plantes exotiques. J’ai toujours eu dans l’idée de créer une œuvre architecturale un peu folle dans le sud de la France, qui accueillerait des petites maisons d’inspiration marocaine, balinaise, grecque…
Votre dernier coup de cœur ?
Je suis fasciné par les totems de Ryan Schneider. J’aime également beaucoup l’univers du peintre coréen Hyangmok Baik.
L’artiste ou l’objet d’art que vous aimeriez présenter ?
Je rêve de représenter Yayoi Kusama, James Turrell et Ugo Rondinone… et puis je me réveille ! Plus sérieusement, nous travaillons à présenter davantage d’œuvres dans l’espace public, comme on l’a fait à Art Basel Miami, avec une sculpture de 4 mètres de haut du Nigérian Ken Nwadiogbu.
La phrase professionnelle que vous répétez souvent ?
Je me dis souvent qu’on ne vend que de l’art, donc quelque chose d’absolument magique, mais qu’on ne sauve pas de vies. Un peu d’humilité permet de monter des projets dans la sérénité.
Vos projets ou prochains temps forts ?
On travaille sur un projet spécial pour les Rencontres d’Arles, cet été, et un autre pour la Biennale de La Havane en 2024. Et comme nous voulons présenter nos artistes dans le monde entier, on fera quinze foires cette année !