Spécialisée dans l’art des anciennes civilisations du bassin méditerranéen, cette galeriste de Saint-Germain-des-Prés est la nouvelle vice-présidente du Syndicat national des antiquaires.
Ce qui a déclenché votre vocation ?
Toute mon enfance, j’ai accompagné ma mère (Roswitha Eberwein, fondatrice de la galerie, ndlr) sur les salons, où elle présentait des œuvres d’archéologie. C’est surtout la culture égyptienne qui m’a toujours fascinée.
Quel est le plus grand challenge auquel vous ayez été confrontée dans votre parcours ?
Le plus grand est celui de chaque jour : trouver de belles œuvres et présenter des expositions qui interpellent et font rêver.
Votre dernier coup de cœur ?
Ce n’est pas le dernier, mais celui qui a duré le plus longtemps : une bandelette de momie, précieusement conservée dans une boîte à cigares. Je l’ai gardée plus de dix ans pour pouvoir profiter tous les jours de sa beauté.
L’artiste ou l’objet d’art que vous aimeriez présenter ?
outes les trouvailles à venir. Il y a tellement de surprises qui nous attendent…
La phrase professionnelle que vous répétez souvent ?
Il ne faut pas acheter avec la raison mais avec le cœur. Il faut vivre avec les œuvres, ce n’est pas seulement un investissement.
Vos projets ou prochains temps forts ?
ous travaillons déjà sur la 2e édition d’Opus - Ancient Arts, qui se propose de renouer avec la tradition des grandes foires du secteur. Nous essayons de proposer des objets toujours plus qualitatifs. Il est également important pour nous de ne pas perdre de vue les collectionneurs qui débutent dans notre spécialité : ils sont notre avenir et celui des marchands qui arriveront après nous.