Des pierres et des bijoux d’exception sur la Riviera
Saphir de Ceylan et émeraude de Colombie rivalisaient avec l’or gris et les diamants lors de cette session niçoise.

Adjugé : 30 000 €
Une gemme d’un bleu profond était parmi les plus attendues. Il s’agit, naturellement, d’un saphir étoilé serti sur une bague en or jaune (poids brut : 26,9 g) ; accusant environ 30 ct, il s’agrémente aussi de brillants pour un total de 2 ct, et ne pouvait qu’attirer 31 250 €. Comme il se doit pour les plus beaux saphirs, la pierre provient de Ceylan, une origine qui est confortée par le certificat Dunaigre (en date du 17 novembre 2017). Après l’outremer, le vert profond, affiché par une émeraude supportée par une bague en platine (poids brut 14,1 g), conçue vers 1940 ; elle pesait environ 4,10 ct, se détachant sur un pavage de diamants et diamants baguette (environ 1,50 ct). Cette fois, la belle provenait de Colombie, ce qu’attestait un certificat SSEF (12 mars 2018) et était passée au doigt pour 30 000 €. Un bracelet en or portait la marque du joaillier parisien Gérard et arborait deux lignes de saphirs, d’environ 20 ct, et deux lignes de brillants en entourage (15 ct), pour un poids brut de 42,1 g. Cependant, last but not least, la palme de section joaillerie revenait, avec 60 750 €, à une bague en or gris sertie d’un beau diamant solitaire de taille ancienne d’environ 9 ct (poids brut : 14 g). Au chapitre des montres d’exception, on notait la présence d’une Rolex Submariner 1680, dotée d’un boîtier en acier sur bracelet acier, date à trois heures, avec son mouvement automatique. Elle était à votre poignet contre 10 875 €.