Chroniqueur artistique au Figaro, Pierre Mazars avait tissé des liens d’amitié avec des artistes comme Yves Brayer. Quelques œuvres de sa collection, conservées par sa descendance, seront vendues prochainement.
Certains se souviendront de la chronique de Pierre Mazars, «L’Œil aux aguets» dans les colonnes du Figaro, durant les décennies d’après-guerre , d’autres de ses ouvrages À l’écoute des peintres (1977) ou Voulez-vous chiner avec moi ? (1970). L’homme est ainsi l’auteur de catalogues d’expositions, parisiennes principalement, et de livres consacrés à sa chère Dordogne. Plus porté sur la figuration, il ne dédaigne pas une certaine abstraction basée sur la réalité, et qui en conserve des reflets. La vingtaine de tableaux provenant de sa collection évoquent l’éclectisme de son goût, de la qualité de son «œil» pour les œuvres de qualité. On remarque ainsi un pastel d’André Minaux, Deux femmes (120,5 x 80 cm), attendu autour de 500/800 €, et une aquarelle, Saint-Tropez, l’église et les toits, (50 x 32,5 cm), peinte en 1978 par Bernard Buffet l’une des vedettes de cette vacation et estimée 12 000/15 000 €. Pour la sculpture, une épreuve en bronze de Petite tour, d’Étienne Martin, numérotée 2/50, haute de 23,5 cm, est évaluée 800/1 200 €, et celle en bronze argenté du Trouvère, de Giorgio De Chirico, haute de 29,5 cm, numérotée EA 5/6, une édition Artcurial, 1 500/2 000 €. Ami d’Yves Brayer, Pierre Mazars avait préfacé de nombreux catalogues et rédigé plusieurs monographies de son œuvre ; cette peinture de Saint-Tropez atteste de cette amitié au long cours.
Imprimer l'article
