Vente le
06 juillet 2019 - 14:30 (CEST) -
9-11, rue Royale - 77300 Fontainebleau
De Napoléon Ier au prince impérial, les souvenirs historiques relatent le destin d’une dynastie.
Mèche de cheveux de Napoléon Ieret sa lettre de provenance datée de 1811, sous verre dans un cadre en bois doré à décor d’aigles impériales sur branches de feuilles de chêne et de laurier, 66 x 63 cm. Vente du dimanche 7 juillet. Estimation : 15 000/25 000 €
Mèche de cheveux de Napoléon Ieret sa lettre de provenance datée de 1811, sous verre dans un cadre en bois doré à décor d’aigles impériales sur branches de feuilles de chêne et de laurier, 66 x 63 cm. Vente du dimanche 7 juillet. Estimation : 15 000/25 000 €
Le destin hors du commun de Napoléon Bonaparte dont cette mèche de cheveux, coupée de son vivant et recueillie par son valet Constant, retiendra l’attention des amateurs de reliques a rejailli sur sa famille au point que l’histoire a appliqué le mot «napoléonide» aux membres de sa dynastie. Dès le samedi 6 juillet, leur souvenir s’invitera parmi les manuscrits avec l’évocation du prince impérial, qui aurait pu reprendre le flambeau du pouvoir s’il n’était mort sous les coups des guerriers zoulous, il y a tout juste cent quarante ans. Une centaine de lettres et de documents adressés entre 1818 et 1898 au journaliste Eugène Loudun, qui fut son premier biographe, ont été réunis dans un volume aujourd’hui proposé autour de 3 750 €. Si nombre de pièces renvoient au décès du fils de Napoléon III, une copie du projet de constitution impériale, rédigé en 1878, témoigne de ses ambitions politiques, tout comme quatre lettres signées du nom de Napoléon, qu’il prit à la mort de son père, en 1873. «Le retour de l’empire est à mes yeux une nécessité historique», écrit le descendant de Napoléon Ier. De ce dernier, l’effigie à l’antique sculptée par Antoine Chaudet défie les siècles (30 000/32 000 €). Ce buste officiel a sans doute été le plus diffusé. Il dérive d’une statue en pied commandée en mars 1804, pour prendre place dans la salle d’assemblée du Corps législatif, qui après la proclamation du 18 mai, représentera l’Empereur en législateur ; le visage ferme, mais serein, drapant sa nudité héroïque dans un manteau impérial, il tient un volumen, en référence à son code civil. À la différence de cette effigie, la tête du buste en Hermès n’est pas couronnée de lauriers. Vivant Denon, qui a orienté les arts en faveur de la propagande impériale, a participé à la diffusion de ce modèle, fondu dans le bronze à une quinzaine d’exemplaires réservés aux dignitaires et aux présents diplomatiques, les administrations se contentant de sa version de marbre.
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