Ce brûle-parfum chinois en bronze et émaux cloisonnés est à la fois du XIXe siècle et des années 1900.
000/6 000 € sont demandés de ce brûle-parfum en bronze et émaux cloisonnés (65 x 45 x 32 cm) orné de masques de taotie et de dragons, cédé mercredi 3, salle 1 à Drouot, par la maison Brissonneau (cabinet Ansas, Papillon d’Alton). Son type, fangding, reprend la forme rectangulaire des bronzes archaïques reposant sur quatre pieds cylindriques. La partie basse date des années 1900, le couvercle agrémenté de fleurs et de dragons poursuivant la perle sacrée est du XIXe siècle. S’il est appelé jingtailan («bleu de Jingtai») en référence au bref règne de cet empereur de la dynastie des Ming (1449-1457), c’est dès le XIVe siècle qu’a probablement été introduit en Chine cet art de l’émail, par des marchands ou des artisans ambulants (européens, arméniens, arabes, persans, chrétiens, juifs). Leur nom ? «Produits du pays des diables étrangers»…