TABLEAU "LES BAIGNEUSES" 1905 DE JACQUELINE MARVAL... Lot 375

TABLEAU "LES BAIGNEUSES" 1905 DE JACQUELINE MARVAL (1866-1932) Huile sur toile, signée et datée en bas à droite, encadrée. Circa 1905 H : 55; L : 46 cm à vue. H :67,5; L : 58,5 cm avec cadre. Reproduit p 66,67 dans l’oeuvre de François Roussier « Jacqueline Marval 1866 1932 » Jacqueline MARVAL (1866-1932), peintre française . Issue d’une famille d’instituteurs, elle gagnera sa vie comme brodeuse de gilet. Sa rencontre le peintre Dauphinois Jules Flandrin va orienter sa vie vers la peinture. En 1895, elle le suit à Paris et s’installe dans le quartier de Montparnasse où elle vivra, à ses côtés, les débuts de l’Art Moderne. Elle se laisse alors tenter par la peinture. Ce fut une révélation. J.Flandrin est enthousiasmé par la fraicheur et la spontanéité de la peinture de sa compagne dont il perçoit le talent naturel . Elle découvre alors Matisse, Marquet, Rouault, Maurice Denis, Marie Laurencin et très vite expose à leur côté dans les Salons puis dans les galeries parisiennes comme la galerie Berthe Weill et la galerie Druet . Ses toiles côtoieront celles de Cézanne, Van Gogh, Odilon Redon, Seurat , Signac, Gauguin. Le marchand parisien, Amboise Vollard, séduit par son audace picturale achètera régulièrement ses toiles. L’indépendante et originale J. Marval deviendra l’amie des peintres et des poètes. Elle gagne également la faveur de la presse et des critiques. En 1912, la galerie Druet lui organise une grande rétrospective particulière. Elle est reconnu en Europe et à l’étranger et expose à Barcelone, Bale, Oslo Venise, Zurich et Kyoto. Par une touche libre et sans influence, des coloris aux nuances subtiles de bleu, vert, jaune, rose et du blanc, J. Marval nous livre une peinture sans fard, tout en fraicheur et en délicatesse. « La grâce, c’est la qualité bien française que des femmes comme Mme Marval et Marie Laurencin ont su conserver à l’art! » Guillaume Apollinaire-l