Les Fleurs du mal. Paris, Poulet-Malassis et de Broise, 1857 ; in-12, reliure de la fin du XIXe siècle veau vieux rose, sur les plats grecque à froid entre deux filets dorés, armes dorées au centre, dos à faux nerfs orné de grecques dorées et de fleurons au noir de fumée, tête dorée, non rogné, petite fente à un mors, dos passé. - Reproduction ci-contre. Édition originale des Fleurs du mal, dédiée à Théophile Gautier. À peine paru, l'ouvrage encourut la sanction du tribunal de la Seine qui après jugement exigea la suppression de six poèmes jugés attentatoires à la morale publique. « Les Bijoux » ; « Le Léthé » ; « A celle qui est trop gaie » ; « Lesbos » ; « Femmes damnées » ; « Les métamorphoses du vampire » furent retirés des volumes tandis que la table des poèmes, réimprimée, indiquait le nouveau contenu. Exemplaire complet des poèmes condamnés et de premier tirage. Celui-ci se distingue par trois fautes typographiques : le titre courant des pages 31 et 108 portant Feurs pour Fleurs et à la page 201 le mot capiteux devenu captieux. EXEMPLAIRE SANS DOUTE UNIQUE, RELIÉ EN VEAU ROSE AUX ARMES DU MARQUIS HENRY MIEULET DE RICAUMONT. Inconnues d'Olivier-Hermal-de Roton, ces armes se lisent : D'azur à trois ruches d'or et trois abeilles du même, deux entre les deux ruches et une en coeur sommées d'une couronne de marquis. Était-ce le propriétaire d'un vignoble qui publiait en 1901, à Libourne, un ouvrage sur le Bordelais, sa vigne, ses vins, etc. ?
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