Jules BARBEY D’AUREVILLY (1808-1889). L.A.S., Hôtel Granval Dimanche 23 [décembre 1877], à Victor Lalotte ; 3 pages in-8, enveloppe (timbre découpé, cachet de cire rouge à la devise Trop tard).
Sur les droits de ses Bas-Bleus. « J’étais endormi sur votre bonne lettre, quand une lettre de Nicolardot est venue très désagréablement me réveiller. Il me mande qu’Amyot est allé chez Palmé et qu’il y a dit : qu’il allait me faire un procès en police correctionnelle pour stellionnat. C’est odieux et profondément bête. Mais il faut croire à la bêtise humaine, parce que c’est ce qu’il y a au monde de plus commun ». Il voudrait savoir ce qu’il en est. « Dans tous les cas, nous sommes à l’abri, je pense, de cette ignoble accusation. J’étais de la plus entière bonne foi, en vendant à Palmé, après les refus du père Amyot de prendre mes bas-bleus, – refus répétés avant sa faillite. M. Nicolardot, lui-même, qui était souvent mon intermédiaire auprès du père Amyot, lui a, comme moi, souvent proposé le manuscrit des bas bleus, et Amyot lui a finalement répondu : que j’étais libre de faire des Bas bleus tout ce que je voudrais […] Cependant, et quelques armes que nous ayons, cette idée du procès en stellionat est pour moi une inquiétude. Rassurez-moi »…
Correspondance générale, t. VIII, p. 135.
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