HUGO Victor. Brouillon autographe d’une lettre à la princesse Hélène de Mecklembourg-Schwe- rin, veuve du duc Henri d’Orléans († 1842) fils aîné du roi Louis-Philippe. (Paris ?), 4 février [1845 ?] ; une page in-4 oblong, au verso d’une page de programme du théâtre du Gymnase (Babiole et Joblot, 3 février 1845). « J’ose mettre sous vos yeux les quelques paroles que j’ai prononcées à l’Académie le 16 janvier. Votre A.R. sait quelle est mon admiration pour vous, Madame, et quel prix j’attache à votre lumière qui émane d’une raison si haute et si vraie, d’une indulgence si noble, d’un si grand coeur. Ce serait pour moi une gloire et une… s’il était arrivé à ma pensée de se rencontrer quelquefois, ne fût-ce que de loin, avec la vôtre… ». Fille du roi de Prusse Frédéric-Guillaume III et protestante, la future duchesse d’Orléans avait été accueillie en France avec une certaine défiance. L’attachement qu’elle témoigna à son époux et à son nouveau pays désarma toutes les suspicions.
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