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Lot n° 331

Pendule à poser et/ou à suspension, de petites...

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Pendule à poser et/ou à suspension, de petites dimensions, avec sonnerie au passage, signée (cadran et mouvement) 'Gaudron à Paris', vers 1670. Cadran annulaire en argent appliqué sur une plaque de laiton entièrement gravée de feuillages sur un fond pointillé, une aiguille en fer ajourée; mouvement à platines en laiton, piliers coniques tournés, deux barillets, échappement à verge horizontal, balancier simple, suspension à fil de soie, lames cycloïdales, sonnerie sur timbre; caisse en acajou plaqué d'ébène avec montures en laiton et décor géométrique en fil de laiton sur les deux côtés, quatre pieds 'coussin'. Clé de caisse en fer ajouré.H. totale 21, 5 cm; L. 12, 7 cm; P. 94 cm. Horloge remarquable par sa petite taille, soigneusement restaurée, en particulier pour la caisse. Celle-ci offre une forte ressemblance avec la caisse qui illustre l'emblème de Pierre Le Moyne, De l'art des devises (1666), 'Solem audet dicere falsum' (qui osera dire que le soleil va faux?), devise utilisée d'ailleurs par Gaudron sur ses productions comme sur une horloge de parquet (Getty Museum, Malibu) qui est aussi dotée d'un cadran en métal doré. Le style de la signature sur la platine arrière de cette dernière est aussi proche de celui de notre pendule. Travail d'Antoine I Gaudron (vers 1640-1714). Il commence sa carrière dans la corporation du Faubourg St. Germain, réunie avec la corporation de la ville de Paris en 1675. Il est juré de cette corporation de juin 1690 à juin 1692. En 1698, il s'installe PlaceDauphine, Île de la Cité. Il prospère, s'associe avec ses fils en 1698, achète les locaux d'Isaac Thuret en 1708, avant de se retirer des affaires en 1710. Avec NicolasHanet et Thuret, Gaudron peut être classé parmi les horlogers les plus en vue et les plus doués de son époque. Voir aussi le numéro 226.

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