Sacontala; or the fatal ring. An Indian drama. Translated from the original sanscrit and pracrit. Edinburgh, J Mundell, 1796. In-12 de (82) ff. 1/2 veau vert début XIX° s., dos lisse orné passé. Coiffes et coins frottés. Intérieur frais. Ex. sur papier vélin. Quatrième édition anglaise. Première traduction anglaise d'une pièce indienne, due à William Jones et publiée pour la première fois en 1789 à Calcutta, Sakuntala a suscité un engouement immédiat. Goethe est envoûté par la jeune héroïne : « Faut-il nommer les fleurs du printemps avec les fruits de l'automne, le charme qui enivre avec l'aliment qui rassasie, le ciel avec la terre ? C'est ton nom que je prononce, ô Sacontala, et ce seul mot dit tout. » C'est le début de la « Renaissance orientale ». La vague d'enthousiasme ne retombera pas : de Schlegel à Apollinaire, en passant par Théophile Gauthier, Gustave Flaubert ou Camille Claudel, tous reconnaissent en Sakuntala l'héroïne romantique par excellence. Désormais, la découverte de l'Inde se confond avec celle de son théâtre, c'est-à-dire avec le genre que les Indiens considèrent comme la forme la plus achevée de leur littérature.
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