L.A.S., Paris 11 novembre [1899], au Dr Joseph-Charles MARDRUS ; 4 pages in-4°. BELLE LETTRE SUR LA TRADUCTION PAR MARDRUS DES MILLE ET UNE NUITS, dont il reçoit le 2e volume, avec une « enivrante dédicace », qu'il admire comme le premier auquel il a consacré un article : « j'y reviendrai longuement dès que j'aurai sucé l'oeuvre entière. Que de choses nouvelles à dire, déjà ? et à propos de contes, et à propos de la traduction. La loquacité du Barbier, à travers vous, devient effarante, sublime, grandiose, épique ! Telle aussi la description des mets imaginaires que vient exagérer le vieillard devant Schakalik affamé. [...] Ô ! riche Mardrus ! Mardrus sublime ! - Ô ! pourvoyeur divin ! ruche de rives ! échanson de délices ! Merci. - Que mon nom se trouve un peu mêlé à ce candide monument que vous dressez au seuil de notre nouveau siècle, voilà pour m'enivrer de la joie d'orgueil la plus belle. - Et comment ne pas se sentir admirable, en société des noms par vous élus ? - Quelle joie que vous vous soyez donc ressenti dans Ménalgue ! - J'achève un Roi Candaule, pour vous plaire, d'orientale ardeur et de mépris. [...] Qu'Allah vous garde et comble et renouvelle vos désirs »...
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