Louis-Ferdinand CÉLINE. L.A.S., « le 1 » [Paris 1er avril 1936], à François Jean-Desthieux, à Cyrano ; 2 pages in-4, enveloppe.
Sur Mort à crédit et James Joyce.
« Voici une critique bienveillante et d’un ton auquel je ne suis pas accoutumé ! Je provoque en général une haine massive plus soucieuse de détruire que d’expliquer ! Je m’en porte assez bien. Vous m’inquiétez donc si je puis dire ! Car vous me faites aussi de la peine en me référant à Joyce. Je n’en ai jamais lu une seule ligne ! J’ai tous les vices possibles mais je n’ai besoin de personne pour me mettre en train. Vous connaissez l’effroi de Sainte Catherine de Sienne : Ô mon Dieu je suis une ordure ! Il paraît que l’excellent Joyce me fait concurrence. Je finirai par le lire – grâce à vous ! »…
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.