Henri MATISSE (1869-1954). L.A.S., Lyon 4 mai 1941, à Henry de Montherlant ; 1 page in-4 (un bord un peu froissé et réparé).
Il espère que Montherlant sera encore à Nice à son arrivée… « Je crains si vous partez de ne pas vous voir avant longtemps. Moi je suis toujours ici à contre cœur. Je devrais être à Nice, déjà arrivé il y a une semaine – mais un rhume grippal avec une menace d’otite […] m’a obligé de rester encore ». La fièvre est tombée, et malgré des bourdonnements d’oreille, « je suis presque sourd d’une, n’entends pas beaucoup de l’autre ». Il espère partir à la fin de la semaine : « j’ai la tête comme bourrée de coton – je commence à me décourager »…
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