Hokousaï. Paris, Charpentier et Fasquelle, 1896. In-12, bradel percaline beige, plaques de percaline gaufrée polychrome à décor japonisant contrecollées sur les plats, couverture (Reliure de l'époque). Édition originale, ornée d'un fac-similé du portrait d'Hokusai octogénaire peint par sa fille Oyéi. Envoi autographe signé de l'auteur à Henri Vever (1854-1942), joaillier et collectionneur réputé d'espampes japonaises qui contribua à l'ouvrage. Cette étude fait de nombreuses fois référence à sa collection. Le volume est enrichi de l'article « La vie et l'œuvre de Hok'saï » publié par le marchand d'art Samuel Bing dans la Revue blanche. Séduisant exemplaire en reliure japonisante. « Prônée par Edmond de Goncourt, la reliure en papier-cuir, le kami-kawa, est l’un des modes de la reliure japonisante. Le décor s’y réduit à des fleurs et à un fond uniforme de couleur sombre, délaissant toute intention de scène ; c’est le symbole du pays centré sur son épure. On appelle parfois ce type de reliure “cartonnage des Goncourt” ». (Yves Peyré, Histoire de la reliure de création, p. 124). On les attribue généralement à Pierson ou à Carayon. Première de couverture et portrait remontés, mouillure marginale claire.
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