C'est à dire la Nouvelle Alliance de nostre Seigneur Jésus Christ. Charenton, Anthoine Cellier, 1664. – Les Pseaumes de David, mis en rime françoise, par C. M. et T. D. B. [Clément Marot et Théodore de Bèze]. Ibid., id., 1667. 2 ouvrages en un volume in-12 (145 x 80 mm), basane fauve, dentelle dorée, décor à la fanfare composé de filets courbes, fleurons dorés et petits fers pointillés, dos orné, tranches dorées, coins et fermoirs en métal ouvragé (Reliure de l'époque).Jolie édition de Charenton ornée d'un titre-frontispice gravé sur cuivre. Brunet signale, sous la même date mais avec le fleuron des Elsevier de Leyde sur le titre, le même ouvrage imprimé à La Haye chez Jean et Daniel Steucker. Charmante reliure attribuable à l'atelier de Charenton, bien complète de ses fermoirs en argent ciselé. L’atelier de reliure de Charenton travaillait exclusivement pour les livres sortant des presses protestantes qui étaient installées dans cette petite ville proche de Paris. Leur style était fortement influencé par les reliures hollandaises de la même époque, ce qui laisserait supposer la présence à l’atelier de l’un ou l’autre doreur venu des Pays-Bas (voir le Missale romanum de 1682, lot 39). Des bibliothèques George Hilgrove (ex-libris manuscrit daté 1800) et Raphaël Esmerian (ex-libris, ne figure pas au catalogue de sa vente). Petite galerie de ver sur un nerf. Brunet, V, 752 (éd. non citée).
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.
