MARIE-ANTOINETTE. L.A., « ce lundy matin », à sa dame d’atours Geneviève de Gramont, « ma cousine madame la comtesse d’Ossun » ; 1 page in-8, fragment d’enveloppe.
« Mr de Segur et venu m’apprendre hier, Madame, que le roy a accordé a Mde votre mere, la pension de six mil francs, que vous avez desirée pour elle, vous devez etre bien sure, Madame, de la part que je prends a votre satisfactions et a celle de Mde de Grammont. Je vous embrasse de tout mon cœur. »
[Geneviève de Gramont, comtesse d’Ossun (1751-1794), dame d’atours et amie intime de Marie-Antoinette, était la fille de Béatrix de Choiseul, duchesse de Gramont (1734-1794), sœur du ministre Choiseul ; elle fut guillotinée, après sa mère, pour n’avoir pas dénoncé la fuite de la Reine.]
Cette lettre a été examinée à l’époque révolutionnaire, et porte les signatures de Jean-Marie Roland de la Platière, Pierre-Antoine Laloy et Roussel.
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