Yvette GUILBERT (1867-1944). Manuscrit autographe signé, À Violette Nozière, [1934] ; 4 pages in-4.
En faveur de Violette Nozière. Elle prend la défense de la meurtrière, et met l’accent sur la responsabilité de ses parents : « les arbres sont responsables des fruits qu’ils donnent et les parents des enfants qu’ils font. Quel dommage qu’une femme ne soit pas du jury présidant au sort de Violette Nozière … Son horrible forfait, dirait-elle, a trouvé en ses proches des cœurs trop froids et la cause et l’excuse de son âme déchue »…Mal aimée, avec « une mère effarante de cruauté », un père inexistant, elle n’a pu trouver sa place dans le nid familial ; et Yvette Guilbert conclut : « Des crimes se commettent de bien plus loin qu’on pense…Ah Violette Nozière que j’ai pitié de vous ».
On joint une L.A.S. à Léon Treich, 2 février 1942, au sujet d’émissions et conférences qu’elle envisage de faire sur le thème de la diffamation ; plus une L.S. et une carte de vœux de Joséphine Baker (1936) ; et une L.A.S. de la danseuse Carlotta Zambelli (1954).
Nous utilisons des cookies pour vous offrir une meilleure expérience de navigation, réaliser des analyses de trafic du site et de vous proposer des contenus et des annonces les plus adaptés à vos centres d’intérêts.