Manuscrit autographe signé, la signature a été légèrement barrée par l'auteur, (sans lieu ni date circa 1916), 6 pages in-4, ratures et corrections. Les pages sont numérotées de 167 à 172.
Très important document: Il s'agit des six premières pages du conte «Apothéose» faisant partie du recueil «Le poète assassiné» paru en 1916. On a joint les pages de l'édition correspondantes à ce passage.
Apollinaire, dans ce manuscrit, a rayé plusieurs phrases, changé quelques expressions. A la place de l'épitaphe de l'édition sur la tombe de Croniamantal, Apollinaire avait écrit ce poème d'une page in-8 qui n'a pas été repris: «Ses lèvres sont entrouvertes/ le soleil/ se glisse sur la tombe/ Ses lèvres sont entrouvertes/ Son visage est calme et l'on pense qu'il fait des rêves/ Quiets et doux/ Très doux/ Je me souviens d'avoir rêvé/ Que l'on vivait autour/ D'un grand pommier d'amour/Par de doux jours pareils aux nuit de lune/ Et l'on passait le temps à caresser des chats/ Tandis que des filles brunes/ Cueillaient les pommes une à une/ Pour les donner aux chats/ Ses lèvres sont entrouvertes/ Ce matin la tombe est tiède/ les oiseaux chantent et les hommes travaillent déjà/ Marchez sur la pointe des pieds/ Pour ne pas troubler le bon sommeil...»
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