Gong de type yunban en bronze? Vietnam, 1871 En... Lot 138

Gong de type yunban en bronze? Vietnam, 1871 En forme de lambrequin, percé d’un trou en haut pour le suspendre, avec de chaque côté un bouton central sous la forme d’une perle enflammée au-dessus des flots (marquant l’endroit où frapper le gong avec un maillet) et quatre caractères dans un cartouche, un côté portant une longue inscription, l’autre une plus courte. 120 x 104 cm., 110 kg. Provenance :?Collection française depuis le début du XXème siècle, ancienne collection Raymond et Mireille Jourdan-Barry. Ce type de gong était utilisé dans les temples zen en Extrême-Orient, de la Chine auJapon en passant par le Vietnam et la Corée. Son nom, yunban en chinois, unban en japonais, veut dire “plaque nuage” car cette forme évoque traditionnellement celle d’un nuage. Les temples bouddhiques zen utilisaient toute une série de gong et de cloches différentes qui servaient à rythmer la vie des moines. Le yunban était apparemment suspendu près du réfectoire et était sonné pour annoncer les repas. Ses dimensions hors norme font de ce gong un exemplaire tout à fait exceptionnel. La longue inscription mentionne deux dates, 1860 (à droite) soit la treizième année du règne de l’empereur Tu Duc ( 1848- 1883) de la dynastie Nguyen et 187 1 (à gauche) : «Fondue le 15 jour du 5ème mois de l’année xinwei, vingt-quatrième année du règne de l’empereur Tu Duc». Les quatre caractères dans un cartouche au centre reprennent cette dernière date : année cyclique xinwei -ou Tan Mui en vietnamien- soit 1871. La suite du texte précise le nom du village, de la préfecture et de la province où la fonte a eu lieu au Vietnam, puis raconte qu’une novice d’un temple a fait fondre ce gong pour une famille qui contribué à le financer, enfin est mentionné le prix qu’a coûté le bronze ( soit 220 guan, un guan – prononciation chinoise- équivalant en Chine à une ligature de 1000 sapèques), ainsi que le prix des différentes étapes de la fabrication (main d’œu