Ornement électrique, 1913
Gouache sur papier
Signée en bas à droite
55 x 39 cm
Provenance
Collection particulière, Paris
Bibliographie
Denise BAZETOUX, « Natalia Gontcharova, son oeuvre entre tradition et modernité »,
Arteprint, 2011, décrit p.286 , n°574.
Anthony PARTON, « Goncharova, The Art and Design of Natalia Goncharova »,
Antique Collectors' Club, 2010, reproduit p.482 (avec une erreur de légende), n°632.
Née dans une famille de la petite noblesse russe, Natalia Gontcharova est admise en 1898 à l'École de peinture, de sculpture et d'architecture de Moscou, où elle se forme auprès du sculpteur Paul Troubetzkoï, disciple d'Auguste Rodin.
Elle y rencontre son mari, le peintre Mikhaïl Larionov, puis devient l'élève de l'impressionniste Konstantin Korovine. Ses premières oeuvres témoignent de son assimilation de l'Impressionnisme, des Nabis ou du Fauvisme. Parallèlement, elle cultive son intérêt pour l'art populaire russe, notamment pour les icônes et les loubki.
En 1910, à Moscou, elle participe avec M. Larionov à la fondation du groupe du Valet de Carreau qui se réclame de Paul Cézanne, des Fauves et du Post-impressionnisme, et organise des expositions de peintres d'avant-garde russes ou français. Mais elle reproche au Valet de Carreau son asservissement à la peinture française et prône une inspiration davantage tournée vers l'art populaire russe. C'est pourquoi, en 1912, elle crée avec son mari la Queue de l'Ane, inspiré du Néo-primitivisme russe et oriental, et monte à Moscou une exposition qui fait scandale.
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