Pot couvert En porcelaine Imari à décor floral... Lot 12

Pot couvert En porcelaine Imari à décor floral et monture en argent. Il repose sur un piédouche circulaire à godrons en rappel sur la bordure du couvercle, anses latérales feuillagées. Il est surmonté par un frétel godronné et orné de scènes animées. Porcelaine de la fin du XVIIe - début du XVIIIe siècle, monture aux poinçons de décharge de Paris (1717-1722) H. 16 cm L. 20 cm Covered pot in Imari porcelain, silver frame. End of the 17th - beginning of the 18th century for the porcelain, frame with Paris discharge mark H. 6 1/4 In. W. 7 7/8 In. D. 0 In. D. 0 In. Nuno de Castro, Chinese porcelain at the time of the Empire, ACD, 2007, p. 366 et suivantes Nuno de Castro, Chinese porcelain at the time of the Empire, ACD, 2007, p. 366 et suivantes Fêles Comment se procurer des porcelaines chinoises lorsqu’au milieu du XVIIe siècle, les guerres entre Ming et Mandchous endommagent de nombreux fours, puis lorsque la dynastie Qing ferme de nombreux ports ? Il suffit de se fournir au Japon, qui après avoir « importé » des potiers coréens à la fin du siècle précédent, et découvert au Nord de Kyushu les ingrédients nécessaires à la production de porcelaine, donne asile à de nombreux potiers chinois et à leur savoir-faire. Cette porcelaine nouvelle, caractérisée par ses bleus, rouges et ors, sera connue par le nom du port d’où elle est exportée pendant près d’un siècle : Imari. Mais pourquoi ces jolies montures en argent (ici une monture Régence) ? Parce que, nombre de porcelaines ayant mal supporté le voyage, et montrant des fèles si ce n’est pis, les faire transformer en pièces montées par des artisans doués, et à partir du milieu du XVIIIe par les marchands merciers, ne pouvait que rendre plus solides celles ayant apparemment résisté. Leurs importateurs comptant bien en faire commerce, cette monture se devait d’avoir du charme et d’être plus qu’une simple armature protégeant la porcelaine. Nicolas Amiel